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« Tout l’or d’un roi. »

Par Sven Larsonn (www.sauvesparlekong.com)

Intérieur-extérieur. Fondu au noir.

Ti-jean palabre.

Et quand tes larmes s’ensourcillent,

Qu’elles ne prennent que le large – cil 

D’un cadran cadre un peu vert, vent 

Te bercent toutes les lames tous les hauvents – 

  • J’étais le roi des sept mers, les créatures sur le rivage dansaient mes valses paresseuses, j’étais l’étoile des douze galaxies…

Quelle est l’horizontale telle que tu la désires? 

D’accolades alcools d’algarades abruptes; 

Celles qui précipitèrent ton âme dans d’infinis écueils mon sire? De « et si » en ut…

Quelles îles en désirables vous bûtes? 

  • Trop tard, ce soir, ton adolescence, tes rages de dent, tout ça ne sera que débarras ou voie de garage, poussières d’étoiles des douze galaxies…

Sois fier va, écoute les mélodies d’à peu près,

Zinzolin du coin de la rue, tu vis, vécus, fus fier, 

En valdrague tes divagues, tu fus le roi

Et tous tes bitures bières ne sont que somnifères. Tu te réveilleras.

Tempête in petto sous ton crâne, vision :

« Il y a ces mers déchaînées qui nous enchaînent aux pieds, 

Ces parvis d’aveux vrais qui deviendront des ruines,

Sur lesquelles s’alcooliseront nos générations sacrifiées, s’accrocheront aux filets, implosant sur des mines, 

Comme les poissons hantés que nos reflux rejettent, caprices de va-nu-pieds, 

Emplastiqués globuleux évidés de leur tranche sur des plages de rebus et de sable.

A jamais indéchiffrables. »

Tu te réveilleras.

Photo ©Sven Larsonn / www.sauvesparlekong.com – Le Sillon / St Malo – in the style of Edward Hopper sans I.A.