Objectif atteint pour “The Conscious Festival”

Près de 3.600 visiteurs ont répondu présent à l’appel de « Green is the New Black », les 13 et 14 avril dernier, au Kerry Hotel, pour cette seconde édition de leur festival. Principal objectif pour les organisateurs : réunir un maximum de personnes sensibles à l’amélioration de leur style de vie, de leur consommation, mais aussi de leur façon de travailler et de voyager, le tout en prenant soin de la planète. 

Par Isabelle Chabrat

Plus de 80 acteurs ou marques « éco responsables » ont participé au marché organisé durant ce festival, permettant de sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux écologiques, dans une ambiance conviviale et festive. Tous, petits et grands, étaient attentifs aux produits proposés et aux idées permettant de limiter l’impact négatif de la consommation sur l’environnement.

Le festival était également organisé dans un esprit « zéro déchet ».

« Il est important de souligner que c’était l’esprit du festival, car être totalement zéro déchet est très complexe, voire impossible. Mais nous avons essayé » explique Paula Miquelis, cofondatrice de Green is the New Black. Ainsi ont été installés sur le site des poubelles pour les déchets recyclables, un composteur pour les déchets alimentaires, des fontaines à eau, ainsi qu’un système de location de tasses et de verres. « Nous avons également travaillé en amont avec les exposants pour bannir le plastique et les emballages inutiles » précise Paula.

Pendant les deux jours, des conférences se sont également succédées sur quatre thèmes : «altruisme/résilience», «travail/intrapreunariat pour de bon», «consommation/ralentissement», ou encore « voyages/exploration».

Ainsi, Mark Harper, directeur du développement durable du groupe Swire, Dana Winograd, directrice de l’ONG Plastic Free Seas et Paul Zimmerman, conseiller élu du district de Pokfulam, ont profité de ce festival pour expliquer aux participants comment une approche collaborative permettrait de mieux gérer la problématique des boissons en bouteilles plastique à Hong Kong. 

Stefano Passarello, directeur d’Hawksford s’est, quant à lui, exprimé sur l’intérêt de développer un tourisme éco-responsable, non seulement en terme d’expérience personnelle pour le voyageur, mais également financier pour l’hôtelier. Stefano Passarello a également abordé le nomadisme digital, et l’abstraction progressive des bureaux physiques. Selon le directeur d’Hawksford, cela permettra de développer des environnements de travail délocalisés, où les professionnels pourront poursuivre leur carrière dans un cadre plus équilibré. « Tout ceci pouvant avoir des conséquences fiscales et des bénéfices, au-delà du bien-être des employés », explique-t-il.

Entièrement végétarien, une première pour cet événement régional, The Conscious Festival a, sans aucun doute, inspiré les visiteurs grâce aux nombreuses idées proposées pour consommer de manière plus responsable et mener un mode de vie plus respectueux de l’environnement.

« Cette année, la diversité des profils nous a beaucoup marqué. Il n’y avait pas qu’un seul type de visiteurs, les habituels « convertis », mais des personnes de tous horizons, venues au festival pour répondre à des questions qui nous taraudent tous, liées au réchauffement climatique et à l’effondrement latent de notre écosystème », explique Paula.

En dehors du festival, Green is the New Black  est une plateforme média, destinée à donner des conseils pratiques sur comment réduire l’empreinte carbone au quotidien, et référencer des marques de consommation, beauté, mode qui ont un impact moins négatif sur l’environnement et les communautés. « Nous travaillons aujourd’hui avec 120 marques à travers huit pays en Asie dont Singapour et Hong-Kong sont les marchés les plus porteurs.

Nous avons tous entendu parler de la fonte des glaces, de la disparition massive des espèces, et malgré ça, c’est complexe à notre échelle d’agir et de savoir quoi faire. C’est pour cela que nous avons fondé Green Is The New Black et le Conscious Festival » conclut Paula.

Un Conscious Festival à Paris en 2020 ? A suivre …