« La cage aux folles » à Hong-Kong
Adaptée de la pièce de théâtre française écrite par Jean Poiret, La cage aux folles est aussi une comédie musicale créée à Broadway et jouée pour la première fois en 1983. Nommée neuf fois aux Tomy Awards en 1983, le show en remportera six, dont celui de la meilleure comédie musicale, de la meilleure musique et du meilleur livret.
Par Catya Martin
Du 19 au 27 janvier Zaza, plus connue sous le nom d’Albin sera sur scène aux côtés de Georges et de son fils Jean-Michel. Et oui, les personnages de « La cage aux folles » seront à Hong-Kong pour présenter cette comédie musicale où humour et tendresse seront au rendez-vous.
Sous la houlette du Français Mohamed Drissi, la célèbre comédie de Jean Poiret prendra des allures hongkongaises avec les acteurs, chanteurs et danseurs Pichead Amornsomboon dans le rôle de Zaza, Jordan Cheng qui interprète Jean-Michel le fils de Georges, joué, lui, par Ko Hon Man. Interprété en cantonais avec des sous titres anglais, ce spectacle musical vous fera revivre cette histoire familiale écrite en 1978 par Jean Poiret et réalisé par Edouard Molinaro au cinéma. Suivra une comédie musicale qui sera reprise à Broadway, à Londres ou encore à Paris avant de nous être présentée à Hong-Kong.
Jordan Cheng a suivi des études de théâtre en Angleterre avant de revenir à Hong-Kong pour suivre son rêve, devenir acteur professionnel. « Je connaissais déjà la comédie musicale. Je l’ai découverte en Grande Bretagne. J’ai trouvé intéressant cette comédie musicale française où l’on chante en anglais. J’ai alors commencé à regarder les différentes vidéos et j’ai vraiment adoré », explique l’interprète de Jean-Michel.
De son côté Pichead Amornsomboon ne savait pas qu’il s’agissait d’un spectacle musical. « J’avais d’abord vu le film. Et là Mohamed Drissi que je connais depuis longtemps, a souhaité que je sois Zaza. J’adore ce personnage. Mohamed a vraiment insisté pour que je sois Albin dit Zaza tout comme le directeur artistique, Antony Chan. Ils me voyaient dans ce rôle, grande chance pour moi. J’étais donc à la fois flatté et curieux de voir ce que cela allait », indique l’acteur d’origine thailandaise. « J’étais touché par cette histoire. Je ne l’imaginais pas comme ça. Je n’imaginais pas quelque chose de si touchant et émotionnel. Ce show n’est pas uniquement un spectacle mais parle de quelque chose de profond, de l’homosexualité, de la différence aussi », précise-t-il. « Je suis Zaza donc je vois ce show à travers ses yeux et dans ce contexte un des messages que je trouve fort est qu’il faut toujours rester soi-même, ce que l’on est. Ne jamais avoir honte de ce que l’on est mais en être fier. Soyez libre d’aimer qui vous voulez », ajoute Pichead Amornsomboon, arrivé à Hong-Kong à l’âge de sept ans.
« C’est effectivement important de porter des messages de ce type de cette façon, sous un angle plus festif et joyeux. Quand le show a été projeté pour la première fois, à Boston, c’était compliqué de l’imaginer dans une ville extrêmement conservatrice. A la fin du spectacle tout le monde était debout. Tout est en cantonais mêmes les chansons avec des sous titres anglais. C’est le meilleur moyen de toucher un public plus large », précise de son côté Mohamed Drissi. « La comédie musicale va au plus profond de l’émotion. Le message est le même mais l’amour de cette famille est plus au centre de l’histoire que dans le film », tient-il à ajouter.
La cage aux folles
Du 19 au 27 janvier
Hong-Kong Cultural Centre Grand Theatre
