Kiss kiss bang bang. Milk-shake et dépendances.
Par Sven Larsonn
– Le meurtre de Robert Kissel.
Il rentrait tard, bim, je l’embrassais,
Il lâchait prise, bang, je jouais les mimes.
D’embardées lasses, parties remises,
Je l’écoutais, tout l’embrassant
Poignards cristal et barres à mine,
Faisant de ses aguets ma guise.
– Et vlan…
– on se fait la bise ?
Parkwiew brillait alors
De notre beau pavillon grès
De grise mine.
Lourds comme des cendres,
J’ai avalé les murs,
Veuve noire de Strazza
Me suis lavée d’eau dure,
Diaphanes de transparence
Au shaker mes ordures…
Avant que pis que pendre,
Savonner mes pelures,
– et vlà…
– Ta journée pas trop dure?
A petits feux, il en est mort
Heureux comme je l’ai aimé
Il n’a saigné que ses avoirs
Il n’a daigné que mes amours
A petits feux tout dur s’en est allé
Dans les méandres ma mémoire
Et de mon four. Sûr.
– les mouches au fond de son champagne?
– Les voluptés derrière mon pagne.
Les passions du vrai sont si fausses…
Embrasse-moi que je t’assomme.
Aime-moi assassine,
Agrippe-moi,
Obombrée, derrière mes barreaux
A l’ombre plaisantine,
Perpétuité s’aiguise ô
Qui dira les torts des
Jeunes Agrippine,
Molestées par l’effroi
Des ruptures et des nons,
Qui musellent et maugréent
Leur vengeance en prison?