Economie

AD MediLink devient Alea !

Pour Amélie Dionne-Charest et Julien Mathieu, les co-fondateurs, il s’agit là d’un nouveau chapitre dans cette aventure entrepreneuriale commencée il y a 8 ans, en 2013, à Hong-Kong. « Alea garde les éléments forts de notre identité : confiance, empathie, transparence, simplicité et exprime notre volonté de vous apporter encore plus, pour votre santé et celle de vos proches », expliquent-ils. Leur devise : apporter du choix, de la transparence et de la clarté avec les meilleurs conseils sur les options de soins et d’assurance santé. Amélie Dionne-Charest a accepté de répondre à nos questions et nous parle de cette nouvelle page qui s’ouvre avec Aléa. Tour d’horizon de l’assurance santé.

Propos recueillis par Catya Martin

 

Trait d’union : Pourquoi ce changement de nom après 8 ans ?

Amélie Dionne-Charest : Nous voulions un nom qui reflète l’évolution de notre parcours, de notre société, un nom plus moderne, plus jeune.

 

Comment avez-vous trouvé ce nom, Alea ?

Depuis deux ans avec Julien, co-fondateur avec moi de la société, nous avions ce nom « Alea » dans la tête de façon très intuitive. Nous avons décidé d’en parler avec notre équipe, de faire une analyse de différents noms et avons conclu qu’Alea était le nom qu’il nous fallait.

 

Qu’apporte de plus Alea dans le paysage de l’assurance santé » ?

Plusieurs choses. D’abord nous avons changé de dimension avec une équipe qui a énormément grandi. Nous pouvons, ainsi, encore mieux servir nos clients et nos prospects.

Nous avons deux départements, un pour le service client et un pour les ventes et le développement.

Ensuite, nous avons continué de nous digitaliser avec du contenu informatif en ligne. Cet investissement a été un point fort pendant la pandémie, avec des milliers de visiteurs en ligne par jour.

Notre volonté en tant que courtier reste d’informer au mieux le public sur ses options de couverture santé, avec un parcours simple. D’ailleurs, nous lançons bientôt un outil de comparaison pour l’assurance santé. Cet outil sera unique pour la communauté française de Hong-Kong, Macao et de la région.

L’assurance santé à Hong-Kong est un marché peu régulé et très complexe. Il y a des centaines d’options, les plans et les prix changent régulièrement. Il y a un réel besoin d’information, de standardisation et de transparence.

 

Cet outil que vous allez proposer sert aussi à rassurer ?

Oui, car nous sommes dans le domaine de la confiance et touchons ce qu’il y a de plus cher pour nous tous, la santé. L’humain est au centre de notre mission. C’est l’un des points sur lesquels Alea fait la différence dans le monde de l’assurance. Nous proposons un équilibre entre l’empathie, l’écoute personnalisée auprès de chacun de nos clients et en même temps plus de digital pour leur apporter transparence, efficacité et une meilleure expérience.

 

Alea est devenu le relais de la CFE pour Hong-Kong/Macao et la Chine, que cela signifie-t-il ?

En effet, la CFE nous a choisi en 2020 pour les représenter ici.

Ce partenariat vient d’être renouvelé et renforcé.

C’est une grande reconnaissance pour Alea. Nous travaillions déjà beaucoup avec les assureurs (comme April, Assur-Travel, Henner ou MSH/ASFE). Notre équipe offre désormais des conseils personnalisés et une qualité de service renforcée tout au long de l’année à tous les français cherchant des solutions et plus de clarté, y compris sur la CFE. En période de pandémie, cela rassure.

 

Avez-vous des publics différents depuis la crise ?

Les questions ont été très différentes avec un intérêt plus marqué pour les questions liées à la santé et la protection. Nous avons eu plus de demandes que d’habitude au début de la pandémie. Elles étaient différentes dans la mesure où beaucoup ont connu une pression financière avec des pertes d’emploi ou encore des baisses de salaire. Ils nous posaient donc plus de question sur les mécanismes à mettre en place pour mieux contrôler leur cout annuel et leur prime santé.

 

Quelle couverture santé est la plus demandée dans la zone ?

Cela dépend du profil. Les jeunes professionnels vont vouloir s’assurer contre les risques onéreux, ils vont vouloir uniquement une assurance hospitalisation.

Pour les familles, et surtout avec enfants ou ayant un projet de grossesse, elles vont donner la priorité à une couverture incluant l’hospitalisation, la médecine courante, la maternité, l’optique et le dentaire. Ensuite pour ceux qui sont en fin de carrière ou qui commencent à prévoir leur retraite, cela varie. Soit, ils voudront une assurance qui les protègent face à une hospitalisation, soit ils voudront une assurance couvrant la médecine générale et l’hospitalisation. Ils sont moins attirés par les options supplémentaires comme le dentaire ou l’optique.

 

Combien de clients compte Alea aujourd’hui ?

Nous couvrons des milliers de vies.

80% sont sous des contrats individuels et 20 % à travers des entreprises, car nous avons de plus en plus de sociétés clientes.

Il est important de rappeler qu’en créant Aléa, nous nous sommes placés sous l’angle du consommateur. Nous ne venions pas du métier de l’assurance, cela a été un plus.

Même si nous développons des outils digitaux, nous gardons l’approche humaine qui fait notre différence. Notre clientèle est principalement composée de profils internationaux, dont beaucoup de Français. Ils représentent près de 20 % de nos clients individuels. Mais nous avons de plus en plus de clients locaux.

 

Quels sont les sujets sur lesquels vous allez vous concentrer ?

Il y en a deux. D’abord, la santé mentale qui a toujours été très mal voire pas remboursée du tout. La pandémie ayant exacerbé les besoins, nous avons donc décidé de couvrir ce sujet plus en détail. La bonne nouvelle est que l’industrie de l’assurance va vers une meilleure couverture de la santé mentale. L’autre sujet qui nous intéresse est la santé des femmes. Il n’y a pas, à ce jour, de produits d’assurance santé dédiés aux femmes.

 

C’est à dire ?

Une meilleure précision et clarté dans les produits relatifs à la santé des femmes et à leur couverture. Les actes ne sont souvent pas remboursés.

Il s’agit notamment d’examens gynécologiques réguliers, de mammographies de contrôle, de traitements liés à la ménopause mais aussi tout ce qui est hormonales.

C’est un sujet qui nous tient à cœur et nous allons lancer une communication sur notre site avec une page entièrement dédié à la santé des femmes. Nous y prodiguerons des conseils pratiques, notamment comment se faire rembourser pour ces prestations importantes. Il faut savoir que tout le monde n’est pas couvert pour des bilans de santé.

Toujours sur la question liée à la santé des femmes, nous avons décidé de travailler en lien avec une organisation de charité qui lève des fonds à Hong-Kong pour les cancers gynécologiques et qui cherchent à sensibiliser le public sur ce sujet.

Pour toute police d’assurance venue, un certain montant va être alloué à cette œuvre de charité.

 

Et Healthy Matters ?

Healthy Matters est une plate-forme digitale que nous avons développée, avec des informations qui viennent en complément d’Aléa. Tout le contenu médical est indépendant et revu par des médecins qui participent de façon non rémunérée.

Nous y avons lancé des sections sur la nutrition, la médecine chinoise ou les médicaments.

Le trafic a beaucoup augmenté, surtout en chinois: Healthy Matters c’est plus de 300.000 visiteurs uniques chaque mois, quasiment tous à Hong Kong.

 

Comment voyez-vous Alea dans 5 ans ?

Aujourd’hui nous consolidons nos deux piliers. Le courtage et la protection de la santé d’un côté et l’information santé de l’autre.

Notre objectif d’ici 5 ans est de développer un troisième pilier avec des services de santé.

Là nous aurons réussi à développer l’écosystème que l’on voulait créer à l’origine, un écosystème de la santé à travers lequel nous devenons un véritable partenaire santé privilégié des consommateurs avec une offre allant de A à Z.

Nous aurons tous les outils pour proposer la meilleure offre adaptée à nos clients avec un véritable travail de comparaison et de négociation avec les assureurs.

 

Quelles sont les démarches à faire ?

Le consommateur vient chez nous pour avoir une assurance santé, une fois qu’il a son assurance, il a besoin de comprendre comment elle fonctionne et nous l’accompagnons pour ses différentes démarches et demandes, que ce soit pour un simple accompagnement ou pour l’aider à trouver le prestataire qu’il rechercher, avoir un accès privilégié à des spécialistes, nous sommes là.

 

Que proposez-vous d’autre pour vos clients ?

Chacun de nos clients ont accès tout au long de l’année à des programmes « santé/bien-être », programmes que nous avons mis en place à titre de prévention.

Nos membres reçoivent donc une fois par mois une newsletter avec un article, du contenu exclusif, nous leur proposons également une offre promotionnelle auprès de prestataires santé/bien-être et l’accès à des événements que nous organisons avec des experts.

 

Une vision à 5 ans c’est fait allons plus loin, dans dix ans et au-delà ?

Notre ambition est de consolider notre écosystème pour ensuite pouvoir le développer dans d’autres marchés. L’Asie d’abord à partir de Hong-Kong avec pour commencer à plus court terme la Chine et nous pensons assez logiquement à la GBA.