Rencontre avec l’ambassadeur de France en Chine, Bertrand Lortholary
En poste depuis mars 2023, Bertrand Lortholary est diplômé de prestigieuses institutions telles que l’Institut d’études politiques de Paris et l’École nationale d’administration, Bertrand Lortholary a consacré sa carrière à la diplomatie, naviguant à travers des postes clés à Washington, Pékin, New York et Hanoï. Après une expérience riche et variée, il a su tisser des liens solides entre la France et les enjeux asiatiques, notamment en tant que conseiller du président de la République pour l’Asie et l’Océanie. Dans cette interview, nous explorerons ses perspectives sur les relations franco-chinoises, les défis diplomatiques et sa vision pour l’avenir.
Propos recueillis par Catya Martin

Catya Martin : Depuis mars 2023, date de votre prise de fonction en Chine en tant qu’ambassadeur de France, quel bilan pouvez-vous faire ?
Bertrand Lortholary : Tout d’abord, vous me permettrez de m’adresser à vous et à l’ensemble de ceux qui nous écoutent ou vont nous lire, et de leur adresser tous mes meilleurs vœux, puisque nous sommes à quelques jours de la nouvelle année chinoise. Nous quittons l’année du dragon pour entrer dans l’année du serpent. Je voudrais formuler des vœux chaleureux pour ce début d’année.
Vous l’avez rappelé, je suis arrivé en Chine il y a bientôt deux ans.
Je ne sais pas s’il m’appartient de dresser moi-même le bilan de ces deux années, mais je peux vous dire que le mandat qui m’avait été confié par les autorités françaises était, bien entendu, de retisser et de reconstruire le lien franco-chinois, qui s’était distendu fatalement au cours des trois années de la pandémie de Covid. Les échanges entre les Chinois et les Français n’avaient pas pu se dérouler au rythme habituel, que ce soit dans le domaine culturel, économique, et tant d’autres. C’était donc l’objectif prioritaire.
Je crois qu’après deux ans, on peut dire que cet objectif est pleinement atteint. L’année 2023 a permis de relancer le moteur de notre voiture franco-chinoise, notamment avec la visite du président de la République ici en Chine en avril 2023. Vous vous rappelez certainement non seulement l’étape de Pékin, mais aussi celle de Canton, où le président Xi Jinping a souhaité accueillir le président de la République dans un cadre très chaleureux et familial. Le Premier ministre chinois s’est rendu en France quelques mois plus tard. De nombreux échanges entre parlementaires, ministres et élus locaux ont eu lieu, sans même parler des chefs d’entreprise qui se sont rendus toujours plus nombreux en Chine après cette reprise, ainsi que des patrons d’institutions culturelles et de grandes universités.
L’année 2024, évidemment, a permis à ce moteur franco-chinois de donner toute sa mesure et toute sa puissance. Nous avons célébré, le 60e anniversaire de nos relations diplomatiques, ainsi que l’année franco-chinoise du tourisme culturel. Cela a été l’occasion d’échanges extraordinairement nombreux. J’en retiens principalement la visite d’État du président Xi Jinping en France en 2024, et l’accueil, là aussi très familial, que le président de la République a souhaité lui réserver dans les Pyrénées.
De plus, la présence culturelle de la France en Chine a été absolument sans précédent. Nous avons organisé trois fois plus d’événements en 2024, couvrant l’ensemble du pays. Nous avons organisé 900 événements dans plus de 50 villes, un chiffre jamais atteint auparavant.
Nous avons voulu le faire parce que l’année le justifiait, étant très symbolique, mais aussi parce qu’après ces années de Covid, nous avions à cœur de retisser des liens partout sur le territoire chinois, avec ceux qui nous connaissent déjà, mais aussi avec ceux qui nous connaissent peut-être moins, mais qui avaient envie d’en savoir davantage sur la France. Par exemple, en juin dernier, pour la première fois, nous avons organisé la fête de la musique en Mongolie intérieure. Nous sommes allés à la rencontre de tous les publics.
Comment évaluez-vous l’importance des relations diplomatiques entre la France et la Chine, en particulier dans le contexte mondial actuel ?
Ce que je peux dire, c’est qu’il est fondamental pour un pays comme la France, ainsi que pour l’ensemble de l’Union européenne, d’avoir un dialogue permanent, de très haut niveau, qui soit à la fois franc, amical et respectueux sur tous les sujets, et peut-être encore plus dans le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. C’est un monde qui a tendance à se fragmenter toujours un peu plus.
Il est essentiel qu’il y ait, encore une fois, un dialogue entre les pays européens et la Chine, qui est aujourd’hui la deuxième puissance économique du monde, présente sur tous les sujets de la vie mondiale et, en réalité, dans le quotidien de toutes les Françaises et de tous les Français. Bien entendu, cela concerne ceux qui vivent en Chine, mais aussi tous nos compatriotes, car la Chine était un pays peut-être un peu lointain pour beaucoup de nos compatriotes il y a 30 ou 40 ans, or aujourd’hui, on le voit bien, les téléphones chinois et les voitures chinoises sont présents en France et en Europe. Les Françaises et les Français ont appris à découvrir la Chine.

La présence culturelle de la Chine est plus importante qu’avant, avec de très beaux événements. Je pense notamment à la magnifique exposition sur la dynastie Tang qui se tient actuellement au Musée Guimet à Paris. C’est cela notre volonté, c’est notre devoir.
Par ailleurs, la France et la Chine, nos présidents en sont profondément convaincus, ont un intérêt fondamental à travailler ensemble sur les grands défis mondiaux d’aujourd’hui, tels que le changement climatique, la biodiversité, la santé mondiale, le développement et l’intelligence artificielle. Tout cela représente l’avenir du monde, et nous croyons profondément que la France et la Chine peuvent ensemble proposer des projets, des initiatives et des avancées au bénéfice de l’ensemble du monde et de l’avenir de notre planète.
Est-ce que ces festivités ont facilité les relations entre nos deux pays ?
Incontestablement, le dialogue est constant à tous les niveaux, tant au niveau des chefs d’État que des membres du gouvernement. Nous avons aujourd’hui, les Français et les Chinois, cette capacité à dialoguer qui est inscrite dans l’histoire de nos relations depuis 60 ans, une longue histoire qui remonte à la décision commune du général de Gaulle et du président Mao Zedong en 1964. Cela ne signifie pas que la France et la Chine soient d’accord sur tout ; nous avons des sujets de désaccord que nous assumons. Mais nous avons, et c’est cela qui fait la force de ce dialogue franco-chinois, la capacité de nous parler en toute amitié, avec respect et franchise, pour essayer de surmonter ces différences.
Par exemple, pour évoquer un sujet difficile dans la relation, je parle de la décision chinoise d’imposer des droits de douane élevés sur les importations de cognac et d’armagnac français. Les spiritueux en question, c’est-à-dire les eaux-de-vie de vin, concernent essentiellement le cognac et l’armagnac. Plus de 95 % de ces produits sont français. Nous avons exprimé notre incompréhension face à cette mesure qui n’est justifiée ni en droit ni en fait. Nous avons un dialogue constant et exigeant pour surmonter cette difficulté, et nous allons continuer à y travailler.
En ce qui concerne le changement climatique, comment se déroule la coopération France-Chine ?
Nous sommes à un moment clé, chaque jour est déterminant, car nous devons éviter que la planète n’évolue vers des conditions de vie insupportables pour l’humanité.
Cette année 2025 est importante sur le plan climatique, car les États travaillent actuellement sur ce qu’il est convenu d’appeler les contributions nationales déterminées, c’est-à-dire les engagements que vont prendre les pays pour la réduction de leurs émissions au cours des cinq prochaines années.
Cette année est également significative car nous célébrons les dix ans de l’accord de Paris, un moment essentiel et fondateur pour l’engagement de tous les pays du monde à prendre en main le défi des changements climatiques, à l’initiative de la France à l’époque. En fin d’année, nous aurons la COP30, c’est-à-dire la réunion de tous les États consacrée à la question du changement climatique qui se tiendra cette année au Brésil. Cette année également porteuse d’inquiétudes, car, comme vous l’avez entendu, les États-Unis ont annoncé pour la deuxième fois leur intention de sortir des accords de Paris. C’est un défi mondial, et la France et la Chine y répondront présent, car c’est fondamentalement dans l’intérêt de nos deux pays et de la planète.
Nous devrions également évoquer la biodiversité. La France et la Chine ont décidé de travailler ensemble avec beaucoup d’ambition. Les deux présidents ont souhaité l’adoption d’un programme de travail commun sur la biodiversité lors de la visite du président Xi Jinping en France. Ce programme, appelé feuille de route sur la biodiversité de Kunming, découle de la dernière réunion des Nations Unies sur la biodiversité. Kunming et Nice, car nous aurons en juin un sommet des Nations Unies sur les océans, que la France et le Costa Rica coprésideront avec les Nations Unies. La France et la Chine se mobilisent pour l’avenir de nos océans, qui sont une partie importante de l’avenir de la planète.
Je pourrais multiplier les exemples. Permettez-moi d’en citer un troisième rapidement, puisque nous sommes à quelques jours de l’échéance : la France accueillera à Paris, un peu avant la mi-février, un sommet mondial sur l’intelligence artificielle, auquel la Chine sera représentée à très haut niveau. Là encore, la France et la Chine veulent travailler ensemble sur les défis et les opportunités que représente ce développement fondamental pour l’avenir du monde.

Comment la France gère-t-elle les tensions, qu’elles soient politiques ou économiques, entre l’Europe et la Chine ?
Comme je l’ai mentionné précédemment, la qualité et la force de ce dialogue franco-chinois ne signifient pas que nous sommes d’accord sur tout. Nous avons effectivement des différences d’approche sur des sujets essentiels pour la France et l’Europe d’un côté, et pour la Chine de l’autre. Le commerce est l’un de ces sujets. L’Union européenne enregistre aujourd’hui avec la Chine un déficit commercial abyssal, près de 300 milliards d’euros l’année dernière. En ce qui concerne la France, les statistiques sont hélas simples : nous avons un déficit commercial d’environ 100 milliards d’euros dans son ensemble, dont 46 milliards proviennent de la Chine. Autrement dit, la Chine représente 46 % de ce déficit commercial.
Cette situation n’est pas soutenable pour la France et l’Europe. Il est clair que lorsque les déséquilibres sont aussi profonds, et qu’ils interviennent dans une période où l’Europe a décidé de reconstruire sa souveraineté industrielle, cette situation impose que l’Europe et la Chine redéfinissent les termes de leurs relations commerciales. J’insiste sur ce point, car aux États-Unis, nous voyons comment les choses évoluent. On a le sentiment que, comme le président Trump le dit, les droits de douane sont presque un outil ordinaire de punition et de fermeture des marchés. L’Europe, elle, ne fonctionne pas ainsi. L’Europe veut continuer à commercer avec la Chine, mais en rééquilibrant cette relation.
Ce que nous disons aux Chinois, c’est que le meilleur gage de la poursuite de la relation commerciale entre l’Europe et la Chine, c’est le rééquilibrage de cette relation. En ce qui concerne les véhicules électriques, qui intéressent beaucoup les décideurs et les opinions des deux côtés, la Commission européenne a réalisé un travail rigoureux pour définir les avantages dont bénéficient les entreprises chinoises de production automobile par rapport à leurs homologues européens. Ce qui a été décidé, c’est de mettre en place des droits visant simplement à rétablir des conditions équitables dans la concurrence entre les entreprises européennes et chinoises. L’objectif est de continuer à commercer, mais sur des bases équitables. C’est l’enjeu du dialogue commencé entre les européens et les chinois. C’est évidemment un sujet qui va continuer à nous occuper entre l’Europe et la Chine dans les semaines et les mois qui viennent. C’est un sujet qui intervient dans une année qui est également importante entre l’UE et la Chine car nous célébrons 50 années de la relation entre l’UE et la Chine.
J’ai parlé du commerce, je pourrais également parler de l’autre grand sujet qui s’invite, hélas, pour de multiples raisons dans la relation entre l’Europe et la Chine : la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine, et du fait qu’aujourd’hui, l’économie russe bénéficie très largement des relations commerciales qu’elle entretient avec la Chine. Cette situation a, de fait, dans les opinions publiques en Europe, et encore un peu plus à mesure qu’on s’approche de la ligne de front, un impact considérable sur l’image de la Chine. Et ça aussi, c’est un sujet sur lequel nous avons un dialogue de tous les instants avec la Chine. Cette situation s’est encore aggravée avec la présence, désormais avérée, de troupes nord coréennes aux côtés des troupes russes. Vous allez me demander le rapport avec la Chine mais il se trouve que ces deux voisins chinois sont aujourd’hui alliés pour une agression qui touche les intérêts vitaux de sécurité de l’Europe. Et donc ce sujet-là aussi aggrave considérablement la situation parce que l’instabilité de la péninsule coréenne provoquée par la nature du régime nord-coréen et son comportement, s’ajoute à l’instabilité en Europe créée par cette guerre d’agression de la part de la Russie et donc les dangers se multiplient. A minima ils s’additionnent, mais en réalité ils se multiplient.
Qu’en est-il du secteur de l’éducation ?
Le secteur de l’éducation fait partie intégrante de notre travail sur les échanges humains. Un des objectifs essentiels des autorités françaises et chinoises est de travailler pour l’avenir, c’est-à-dire pour les générations qui étudient aujourd’hui dans les universités et qui vont entrer sur le marché du travail. Nous voulons que cet héritage de 60 ans de relations diplomatiques, ce trésor que nous avons construit au fil des années, fructifie encore pour les générations futures en France et en Chine. Cela implique de multiplier les occasions pour les Françaises et les Français d’un côté, et les Chinoises et les Chinois de l’autre, de se rencontrer dans leurs métiers respectifs. Il est essentiel de permettre aux artistes, danseurs, musiciens et sculpteurs de se rencontrer.
La mobilité universitaire est fondamentale. Nous sommes très heureux de constater que les étudiants chinois sont revenus en France en nombre similaire à celui d’avant la pandémie de Covid. Dans l’autre sens, nous devons encore fournir un effort important pour permettre aux jeunes Français de retrouver le chemin de la Chine, que ce soit pour des stages, des semestres universitaires, ou des diplômes à poursuivre dans la durée en Chine. C’est un objectif très important.
En parlant d’éducation, nous devons également aborder l’enseignement des langues. Nous souhaitons promouvoir l’enseignement de la langue française en Chine, tout en permettant aux élèves français de découvrir la langue chinoise. Nous avons un réseau étoffé ici en Chine, avec notamment 14 alliances françaises, la dernière ayant été implantée à Shenzhen. Ce réseau est évolutif et s’adapte aux réalités de la Chine actuelle. Nous voulons faire comprendre aux jeunes Chinois que la langue française est non seulement une grande langue de culture et d’histoire, mais aussi un atout essentiel pour une insertion professionnelle réussie.
Une langue d’affaires ?
C’est profondément une langue d’affaires. Aujourd’hui, il est évident que tout le monde doit parler anglais. Ce qui fait la différence, ce n’est plus seulement la maîtrise de l’anglais, mais celle d’une langue supplémentaire. On peut choisir d’apprendre l’allemand, l’italien, l’arabe, etc. Mais nous pensons que le français a des atouts singuliers, car il est parlé sur tous les continents. C’est une langue d’affaires non seulement pour travailler avec la France, mais aussi pour collaborer avec l’ensemble du monde francophone. Cela vaut pour l’Europe, pour une partie de l’Amérique du Nord, et pour l’Afrique, où la francophonie est en pleine effervescence. Le nombre de francophones dans le monde va augmenter de plusieurs centaines de millions dans les décennies à venir. C’est donc un atout considérable pour les jeunes talents, quel que soit leur pays d’origine, mais particulièrement ici en Chine, de maîtriser la langue française.

Qu’est-ce qui vous a poussé vers une carrière diplomatique jusqu’à devenir ambassadeur ?
On ne choisit pas de devenir ambassadeur. À un moment de son parcours, on est choisi par les autorités de son pays pour le représenter dans un autre pays. Pour moi, comme pour tous ceux qui ont choisi la vie diplomatique, il s’agit d’une soif de connaissance de l’autre, d’une passion pour la découverte des cultures, des langues et des géographies. C’est probablement, en tout cas pour moi, le point de départ.
J’ai choisi d’apprendre la langue chinoise à l’université, car j’étais fasciné par la profondeur historique de ce pays. C’était à une époque où la Chine semblait très lointaine pour beaucoup de Français. Mais j’avais cette fascination pour les caractères chinois et la découverte d’un monde profondément différent de celui dans lequel je vivais. Une fois que l’on commence à étudier la langue et la civilisation chinoises, on tombe dans la marmite et on est immédiatement passionné par l’immensité de la culture de ce pays. Ensuite, on vient y séjourner, on s’y fait des amis, et on y revient souvent. C’est un choix qui engage beaucoup, compte tenu des efforts d’apprentissage que la langue exige, et c’est un marqueur d’une vie, tant personnelle que professionnelle. Je suis heureux d’être ici avec l’ensemble de l’équipe de l’ambassade et de nos consulats, mais aussi avec les Françaises et les Français qui ont fait ce même choix.
Auriez-vous une anecdote à partager avec nos auditeurs ?
Permettez-moi de parler d’un monde qui n’existe plus, c’est-à-dire de mon premier séjour à Pékin. J’avais 19 ans, et la Chine, à cette époque, était très différente. J’avais une chambre d’étudiant dans une université et je vivais le quotidien des étudiants chinois et étrangers. Cela a été une période de découverte extraordinaire, et je me souviens d’un événement marquant. C’était la fin des années 80, début des années 90, pendant le grand succès du film de Bernardo Bertolucci, Le Dernier Empereur. Dans l’université où j’étais, mes voisins de chambre étaient allemands et connaissent quelqu’un qui avait contribué au tournage de ce film. Grâce à cela, nous avons pu rencontrer le frère du dernier empereur de Chine. Évidemment, pour un jeune étudiant en langue chinoise, c’est une rencontre inoubliable.
En ce début d’année du serpent de bois. Est-ce que vous auriez un message à adresser à la communauté française Grande-Chine ?
Je le disais en introduction, d’abord et avant tout des vœux, des vœux de santé pour l’ensemble des Français de Chine, d’épanouissement personnel et professionnel, de prospérité puisque ce sont des vœux que l’on formule traditionnellement en Chine à cette période de l’année et je le dis à l’aube d’une année 2025 qui justement va être à son tour très riche entre la France et la Chine.
Bien entendu, nous n’avons plus les célébrations du 60e anniversaire mais je peux déjà vous dire, sans révéler des secrets d’État, que les échanges vont être à nouveau particulièrement nourris, que nous aurons de très beaux événements de la France en Chine, une très belle visibilité à nouveau de notre pays cette année.
Je sais à quel point les Françaises et les Français de Chine sont engagés dans la construction de ce lien si profond entre la France et la Chine. C’est un lien exigeant mais extraordinairement riche pour les deux pays et je voudrais les remercier de ce qu’ils font et de leur engagement au quotidien au service de cette cause éminemment noble qu’est l’amitié franco-chinoise.
Je l’avais dit une fois ou deux dans mes interventions, je suis profondément convaincu qu’en réalité il n’y a pas un seul ambassadeur de France en Chine, il y a autant d’ambassadeurs de France en Chine qu’il y a de Françaises et de Français dans ce pays.
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Photo ambassadeur : ©Judith Litvine/MEAE
Autres photos : ©Ambassade de France en Chine