La Banque Transatlantique, vous connaissez ?

Rencontre avec Vincent Joulia, membre du directoire de la Banque Transatlantique et président du Fonds de dotation transatlantique, et Hervé Guinebert, directeur de la banque à Hong Kong, pour aborder les enjeux d’investissement, de philanthropie et de mécénat pour les expatriés. Nous vous proposons de découvrir l’engagement de la Banque Transatlantique envers ses clients expatriés et son rôle dans le développement de la philanthropie et du mécénat.

Propos recueillis par Catya Martin

Trait d’union : Comment fonctionne ce fonds de dotation ?

Vincent Joulia : Le Fonds de Dotation fonctionne comme une fondation abritante, permettant ainsi d’accueillir les projets philanthropiques de personnes physiques comme d’entreprises. Il regroupe différents compartiments gérés avec des fondateurs, afin de centraliser les efforts philanthropiques sans que chacun ait besoin de créer sa propre structure.

Les clients qui utilisent notre fonds de dotation, pour mettre une fraction de leur revenu ou de leur patrimoine à des fins de financement de projets d’intérêt général, ne subissent aucun prélèvement sur les flux et sur le capital qu’ils y mettent, permettant ainsi qu’il soit intégralement consacré à la cause qu’ils soutiennent.

Vous avez déclaré que votre priorité est de développer une culture d’entreprise axée sur la satisfaction client. Pouvez-vous expliquer cela ?

Vincent Joulia : Avec 140 ans d’histoire de la Banque transatlantique, nous construisons sur des bases solides. Nous faisons partie du groupe Crédit Mutuel/Alliance Fédérale, qui se distingue par ses engagements justement éthiques extrêmement forts. Le groupe utilise une partie très importante de son résultat pour financer des projets ou des investissements à caractère social ou environnemental très innovants. Cela représente 15 % de notre résultat, soit 600 millions d’euros.

La situation géopolitique actuelle permet-elle toujours un engagement philanthropique fort ?

Vincent Joulia : Oui, il y a une tendance croissante en France depuis une quinzaine d’années pour la philanthropie, influencée par des modèles anglo-saxons. Les clients sont de plus en plus conscients des enjeux sociaux et souhaitent utiliser leur patrimoine pour des causes qui leur tiennent à cœur.

Question : Quel regard portez-vous sur l’évolution de la fiscalité pour les Français à l’étranger ?

Vincent Joulia : La fiscalité des revenus du patrimoine est relativement avantageuse pour les expatriés. En revanche, la fiscalité immobilière est plus lourde, ce qui est souvent oublié.

Hervé Guinebert : Effectivement, beaucoup d’expatriés paient des impôts sur l’immobilier, surtout depuis 2012 avec l’ajout de prélèvements sociaux.

Vincent Joulia : Il y a 4 ans nous avons créé un observatoire de l’expatriation. Depuis 2019, nous avons déjà publié quatre éditions afin de montrer qui sont réellement les expatriés. L’une des caractéristiques est que 4% seulement des expatriés français disent être partis de France pour des raisons fiscales. Donc la fiscalité n’est pas du tout la raison pour laquelle les Français partent à l’étranger. Ils partent pour des raisons professionnelles, d’opportunités ou d’amour, c’est-à-dire d’accompagnement d’un conjoint ou pour aller retrouver un conjoint déjà sur place.

Hervé Guinebert : Il y a effectivement énormément d’expatriations professionnelles. Et puis il y a aussi un certain nombre de Français entrepreneurs dans l’âme et qui vont parfois aussi tenter une aventure à l’étranger, et Hong Kong d’ailleurs en est un très bel exemple. Toutes les conditions sont réunies, ici, pour la création d’entreprise et son développement.

Quel type d’accompagnement offrez-vous aux expatriés en matière d’investissement ?

Vincent Joulia : Nous aidons des familles, des entrepreneurs, des dirigeants de sociétés cotées ou non cotées, à gérer un patrimoine, qu’il s’agisse de fiscalité, de transmission, de donation, de succession, d’investissement hors du pays de résidence ou d’investissement en France depuis l’étranger. Ça, c’est notre métier de base. Nous facilitons également l’accès aux crédits, souvent difficile pour les expatriés.

La particularité de la Banque, est d’intégrer à notre action, une dimension intergénérationnelle forte. Les relations avec nos clients sont des relations de long terme. Nous construisons ces relations dont nous visons la pérennité au travers des changements générationnels. Ça relève de notre culture d’entreprise et donc d’une forme d’équilibre dans la relation entre le client et la Banque, de sorte que la confiance se construise lentement mais sûrement et favorise une relation de longue durée.

Les profils de clients à Hong Kong se rapprochent-ils de ceux des États-Unis ou de l’Europe ?

Hervé Guinebert : Oui, nous retrouvons des profils similaires, avec de nombreux entrepreneurs et des représentants de grands groupes français présents à Hong Kong.

Quels sont vos projets pour soutenir la communauté française à l’étranger ?

Vincent Joulia : Nous souhaitons être la banque de référence pour les Français à l’étranger, en établissant des partenariats locaux et en soutenant des initiatives qui promeuvent la culture française. La Banque Transatlantique s’engage à accompagner ses clients dans leurs projets d’investissement et de philanthropie, tout en préservant une éthique et une responsabilité sociale fortes. En plus de soutenir les associations, nous soutenons tout ce qui fait rayonner la culture française à l’étranger, d’où effectivement le festival du film français, mais aussi les lycées français partout dans le monde. Nous sommes également partenaires des milieux d’affaires au travers des chambres de commerce, des clubs d’entrepreneurs.

Quels sont les axes de mécénat de la Banque ?

Vincent Joulia : Nos trois axes sont le rayonnement de la culture française, la protection des mers et océans, et la promotion de la philanthropie privée. Le Fonds de dotation est entièrement supporté financièrement par la Banque, garantissant que chaque euro est consacré à des causes d’intérêt général.

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Informations : https://www.banquetransatlantique.com/fr/index.html