Rubrique Santé

Changement d’emploi ou retour en France: êtes-vous couvert ?

À Hong-Kong, il n’est pas obligatoire pour les employeurs de fournir une assurance santé à leurs salariés. Les entreprises ont donc toute liberté pour en offrir une ou non, et le cas échéant pour en fixer le niveau et le budget. Lorsqu’un(e) salarié(e) considère que son assurance via le travail est insuffisante, il est fréquent qu’il/elle la complète par une assurance individuelle (top-up en anglais).

Par AD MediLink

 

En cas de changement professionnel ou de déménagement, quelles sont les conséquences sur votre couverture santé ? Changer ou perdre son emploi est fréquent. Il est important d’en connaître les implications. Nous avons listé pour vous les différents scénarios et vous donnons des conseils d’expert pour les gérer au mieux.

 

  1. Vous quittez votre emploi ou êtes licencié

En cas de démission ou licenciement, les employés perdent généralement leur couverture santé. C’est pour cela qu’une assurance individuelle peut s’avérer très utile.

Toutefois, il existe un système proposé par certains assureurs : il s’agit de la “portabilité” de votre assurance santé collective (également appelée “garantie de conversion”). Cela signifie que vous pouvez rester avec le même assureur si vous changez d’employeur, ou êtes temporairement sans emploi et souhaitez payer votre propre assurance santé.

La portabilité, assez rare à Hong-Kong, est extrêmement attractive pour les employés, en particulier en cas de conditions préexistantes, car elles sont généralement exclues par les assureurs. La portabilité évite en effet une nouvelle souscription auprès d’un nouvel assureur, et de risquer l’exclusion de vos conditions préexistantes dans un nouveau contrat.

La plupart du temps, la portabilité de votre assurance santé est soumise à une prime supplémentaire et à des conditions telles que :

  • une certaine ancienneté (1 ou 2 ans).
  • un délai d’exercice de ce droit (généralement 1 mois).

Dans le cas où la portabilité de votre assurance santé n’est pas possible, il vous faudra souscrire une assurance individuelle pour couvrir vos frais de santé.

Une astuce pour ne pas être soumis aux aléas de votre emploi est de souscrire un top-up plan, qui restera toujours effectif et vous permettra d’être couvert en cas de transition.

 

  1. Vous quittez Hong-Kong pour vous installer dans un autre pays (hors France)

Si vous déménagez mais restez dans la même entreprise, il faut vous assurer que votre assurance santé via le travail couvre suffisamment les dépenses de santé dans ce nouveau pays. Les différences de coûts peuvent être très importantes d’un pays à l’autre. Si vous avez une couverture individuelle, il est possible de la conserver. Si la zone de couverture dans laquelle se trouve votre nouveau pays est moins élevée que celle de Hong-Kong, la cotisation sera réajustée et vous coûtera moins. Il y aura également un nouveau questionnaire de santé à remplir.

Il est possible de souscrire à une assurance voyage le temps de la transition entre vos deux pays de résidence, mais les plafonds de ces assurances sont généralement peu élevés et ne couvrent pas autant que des assurances santé.

 

  1. Vous quittez Hong-Kong pour aller vivre en France

Plusieurs situations sont envisageables :

  • Vous êtes couvert par l’assurance de votre entreprise et adhérent à la CFE : vous êtes directement réintégré à l’Assurance Maladie, sans aucun délai de carence ou exclusion. Vous pouvez souscrire à une mutuelle via votre entreprise ou de manière individuelle.
  • Vous êtes couvert par votre entreprise mais vous n’êtes pas adhérent à la CFE :
  • Vous rentrez en France avec un emploi : vous êtes de nouveau affilié à l’Assurance Maladie française. En effet, l’affiliation obligatoire à l’Assurance Maladie française sur critère d’activité professionnelle est acquise dès la première heure travaillée.
  • Vous rentrez en France sans avoir d’emploi : si vous êtes inscrit à Pôle Emploi et percevez des allocations chômage (du fait d’anciennes périodes de travail en France ou d’adhésion à l’assurance expatriés de Pôle Emploi services), ces allocations vous ouvrent des droits à l’assurance maladie.

Si vous n’avez aucune couverture sociale, il vous faudra demander à votre Caisse primaire d’Assurance maladie la protection universelle maladie (PUMA), qui permet à toute personne résidant de manière stable et régulière en France depuis 3 mois minimum, d’avoir une prise en charge des frais de santé. À votre retour, il y a donc un délai de carence de 3 mois pendant lequel vous ne pouvez pas obtenir de remboursements de vos soins.

 

  1. Vous vous mettez à votre compte / devenez entrepreneur

Si vous vous lancez comme entrepreneur, vous n’avez pas d’autre choix que de vous assurer avec un plan individuel d’assurance santé. Vous serez dans ce cas soumis à un nouveau questionnaire de santé.

Les régimes d’assurance santé de groupe ne sont souvent ouverts qu’à partir d’un minimum de salariés. Il existe néanmoins quelques assureurs à Hong-Kong qui offrent une assurance de groupe même à partir d’un ou deux salariés. Il serait alors possible d’en bénéficier même si vous êtes l’unique employé de votre entreprise.

À Hong-Kong, les couvertures d’assurance santé sont peu standardisées et l’offre est très variée, tant en termes de conditions que de prix. Il est souhaitable d’être conseillé par un courtier spécialisé, pour trouver l’assurance santé qui correspond le mieux à votre situation et vos besoins.

Spécialiste de l’assurance santé à Hong-Kong, AD MediLink accompagne particuliers et entreprises dans leur recherche de couvertures médicales locales et internationales.

 

Notre plus : une expertise inégalée du système de santé local, pour vous apporter une information complète et indépendante sur toutes vos options en matière de soins et d’assurance à Hong-Kong.

Les services de courtage d’AD MediLink sont opérés par Cyber Insurance Brokers Ltd, membre de Hong-Kong Professional Insurance Association (PIBA-0195).

Cet article a été écrit indépendamment par AD MediLink et n’est pas sponsorisé. Il a une visée purement informative et ne doit pas être substitué à ou servir d’avis médical, ni d’avis personnalisé.