Ouaouh la Polynésie !
Des écrivains, des artistes, des poètes, des navigateurs ont eu un coup de foudre éternel pour cette région du monde hors du temps. Paul-Emile Victor, grand amoureux des joyaux terrestres, dira de Bora Bora : « Je me suis amusé à comparer la hauteur de la montagne à la surface du lagon et j’ai retrouvé ce nombre d’or. Cela donne une extraordinaire impression d’harmonie. »
Par Stéphanie Ducerf
Rien n’est surprenant quand on imagine la Polynésie, labellisée PARADIS SUR TERRE.
Mais un paradis peut-il seulement être un paradis pour sa beauté naturelle ?
Un paradis, c’est aussi, des valeurs, une histoire, une culture, du génie, du plaisir, du respect, une philosophie. Alors oui, la Polynésie est définitivement un PARADIS SUR TERRE.
Avec ses 118 îles et son grand parc animalier et floral marin, l’océan et ses lagons aux bleus, bleu azur, roi, acier, canard, céleste, dragée, électrique, givré, nuit, outremer, persan… , ses coraux, ses montagnes volcaniques, ses fragrances, ses richesses gastronomiques, son art ancestral, ses tatouages symboliques et son sens de l’accueil, la Polynésie est une véritable pépite d’or au beau milieu de l’océan Pacifique.
Les clichés que chacun de nous a en tête sont bien réels. Le « ouaouh » pourrait très bien résumer ce que l’on ressent lorsqu’on la découvre. Elle nous rend humbles, souriants, philosophes, curieux, gourmands, sportifs, bios ! Ses paysages en sont la première raison, mais pas la seule !
Comment résister à l’accueil mondialement réputé des Polynésiens qui vous accueillent au ukulélé et vous fleurissent de colliers sacrément parfumés, à leur politesse légendaire, à leur philosophie de vivre, au principe du respect de la différence, aux pique-niques les pieds dans l’eau au milieu du lagon, à ses marchés animés, ses taouages fascinants, son amour pour la nature et ceux qui la préservent, son mi-cuit de thon rouge, son parfum vanillé, ses fruits colorés, ses spots de surf, ses rivières légendaires, son histoire, sa culture, ses fêtes permanentes… tellement de choses la composent. Elle mérite bien quelques lignes pour décider ceux qui ont eu envie de venir (c’est-à-dire une grande majorité d’entre nous !) mais qui n’ont jamais passé le cap. Ce serait tellement dommage de ne pas vivre tous ces plaisirs.
Au-delà du fait d’être « vue », la Polynésie mérite d’être « lue » et les îles qui la composent doivent l’être aussi. Ce premier article ne serait donc pas un bon article s’il n’était pas suivi d’autres chroniques entrant dans le vif du sujet…. Affaire à suivre.
La Polynésie en bref, quelques chiffres
• La Polynésie française est une collectivité d’outre-mer française.
• Elle regroupe cinq archipels, 118 îles (dont 67 habitées) : l’archipel de la Société, l’archipel des Tuamotu, l’archipel des Gambiers, l’archipel des Australes et les îles Marquises.
• Son territoire est composé à 99,91 % d’eau !
• La surface des terres émergées est de 4.167 km2.
•La surface du lagon est de 15.000 km2 et celle de l’océan 2,5 millions de km2 (c’est la raison pour laquelle les Polynésiens passent autant de temps sur terre que sur mer….).
• La température moyenne est de 28°C et celle de l’eau varie sur toute l’année entre 26°C et 28°C (deuxième raison pour laquelle les Polynésiens passent autant de temps sur terre que sur mer !).
• Son climat tropical est marqué par deux saisons : l’hiver austral d’avril à octobre qui est une saison sèche avec des températures plus « fraîches » (26°C en moyenne) et l’été austral de novembre à mars qui est une saison chaude et humide avec des températures avoisinant les 30°C.
• Elle compte plus de 60.000 entreprises et 267. 000 habitants avec une moyenne d’âge de 28,3 ans.
• Ses principaux secteurs d’activité sont aujourd’hui porteurs et permettent d’ouvrir le territoire du Pacifique sud au reste du monde : tourisme, perliculture, aquaculture, artisanat, bâtiment, et travaux publics. Ces six secteurs font aujourd’hui office de piliers économiques.
Son histoire, sa culture, sa population,
ses îles, ses évènements sportifs,
ses évènements festifs, sa gastronomie, …
vous seront développés et détaillés dans
les prochains numéros, comme promis !
Comme on dit ici, « nana » (au revoir !)