My Market : vous redonner du pouvoir d’achat
Unique boutique en ligne proposant une offre alimentaire 100 % française (produits secs, réfrigérés et congelés), avec une chaîne du froid ininterrompue “de la ferme à votre fourchette”, My Market est passé de
150 produits référencés en 2017 à 300 aujourd’hui avec une trentaine de marques. La section « épicerie » a fortement progressée avec l’arrivée de produits très attendus par les communautés expatriées. Les jus d’orange, sirops Teisseire et biscuits pour l’apéritif sont désormais disponibles. Le surgelé accueille de son côté les saucisses assaisonnées et les merguez de la marque Madrange. Ces nouveautés viennent s’ajouter aux best-sellers comme les steaks hachés, les cordons bleus, le poulet ou encore les baguettes et les produits laitiers. Un clic et vous êtes livrés dès le lendemain. Après Hong-Kong, c’est au tour de Singapour de pouvoir bénéficier, depuis quelques mois, de cette offre en ligne. Maxime Lemaître, fondateur, a accepté de nous en dire plus sur la philosophie, l’expansion et le fonctionnement de My Market qui compte aujourd’hui une équipe de quatre personnes à Hong-Kong et une à Singapour, menée par Laura Rouberties.
Propos recueillis par Catya Martin
Trait d’Union : Pensiez-vous, lors de la création de “laboucherie.com”, en arriver là aujourd’hui ?
Maxime Lemaitre : Honnêtement je ne pensais pas que nous ferions autant de produits aussi vite, à la base nous ne voulions faire que de la viande, mais nous nous sommes rendu compte qu’il y avait ce même besoin sur d’autres produits. Nous avons donc ouvert un rayon poissonnerie, puis boulangerie, fromagerie et ainsi de suite. De ce fait cela n’avait plus de sens de s’appeler « La Boucherie » alors que nous vendions désormais une gamme de produits complète, nous avons donc opté pour un nom plus généraliste, et plus facile à se rappeler pour nos clients non-francophones.
Pourquoi avoir choisi d’ouvrir à Singapour ?
Pour la même raison que nous avons ouvert à Hong-Kong. Notre but est d’amener des produits français dans les communautés françaises, tout en essayant d’apporter du pouvoir d’achat, et de promouvoir les produits français sur place.
Nous n’inventons pas ce métier, il y a déjà des acteurs sur place, mais nous essayons d’apporter une vraie solution de qualité, à des prix intéressants pour tout le monde
Qui sont vos clients ?
Ce sont principalement des expatriés français, mais nous voyons arriver de plus en plus de clients anglophones et hongkongais.
Votre politique depuis le début est de limiter le nombre d’intermédiaires entre le producteur et vous. Est-ce toujours le cas aujourd’hui ?
Oui, nous essayons de le faire au maximum. Nous achetons toutes nos viandes et nos produits de salaison directement aux producteurs, nous faisons pareil pour le poisson, en achetant directement aux pêcheurs, même chose pour nos produits des marques Findus, et Bonduelle par exemple. Il faut faire bien attention aux circuits courts, cela ne veut pas forcément dire bonnes affaires ou bonne qualité. Encore une fois chez My Market nous essayons, à notre niveau, de redonner du pouvoir d’achat aux gens.
Comment “sourcez-vous” vos produits ?
Nous allons sur place à la rencontre des producteurs, pour comprendre leur mode de production, mais aussi pour nous présenter. Cela n’est pas toujours évident de vendre des produits à un français basé de l’autre côté de la planète. C’est pourquoi dans la majeure partie des cas nous travaillons avec des marques reconnues, afin de contrôler la traçabilité. Nous voulons avant tout connaître les produits et leur constance en qualité.
Si nous prenons l’exemple du steak haché, nous avons élaboré le produit avec notre fournisseur, sur le grammage, l’emballage, le hachage. Cela n’est possible que si vous connaissez vos fournisseurs. Nous avons aussi une mission de faire connaître les produits français à l’étranger, et faire leur promotion.
Comment est aujourd’hui le marché de la viande dans la région ?
En ce moment le marché de la viande est complexe. Principalement à cause de ce qui se passe en Chine. La peste porcine africaine (PPA), en Chine, n’affecte pas seulement le porc en Chine, mais l’ensemble du marché mondial de la viande. La PPA s’est répandue dans quasiment tous les pays d’Asie.
Le fait que le plus gros producteur et consommateur de porc ait perdu une grosse partie de son cheptel a tout déséquilibré, et fait exploser les prix. Cette explosion des prix en Europe est encore plus forte du fait des sanctions chinoises sur les produits agricoles américains. Tous les importateurs chinois se tournent vers l’Europe, ce qui fait augmenter les prix pour tout le monde (européens, mais aussi vietnamiens, philippins ou encore singapouriens).
Cette maladie a aussi des conséquences sur les autres viandes et produits carnés, car les consommateurs se tournent plus vers la volaille et le bœuf, et les hausses se répercutent.
Renseignements : https://www.mymarket.com.hk/