Louise 2022
Par Sven Larsonn (www.sauvesparlekong.com)
« Coton de vertige, le monde avance sans toi,
Et tournent tournent tournent ces visions de secondes que tu happes à peine.
Là l’endroit scandé dans la mélodie du monde auquel tu n’appartiens déjà plus.
Voilà qui m’enlèves les chairs, toi qui charries les masses, regarde comme pèse lourd tout ce qui transcrit, tout ce que tu traces.
Coton de vertige, le monde avance sans toi, Louise 2022.
Sur son tel elle cliquette, nuançant ses mouvances,
Loin des mâles regards aux alpha appétences,
Elle grandit dans un écran qui veille aux sexuelles et rances Masculines pitances.
Instants grammes, désirs au kilo, Au détail, tout venant, en gros.
Et les hommes sont des porcs et son corps est le sien, ils ajustent toutes leurs diagonales,
sur le féminin, sur le corps.
Tes formes qui perforent l’air
éteignent leurs états d’âmes
éteints,
Entre deux mi-temps ternes d’abrutis Clandestins, Tes seins fleurissent en débardeur noir ceint.
Tu ne liras jamais ces quelques vers que je te tresse en train,
Te regardant plus belle qu’en des mégardes, nous pantins.
Ton père t’avait bien dit de ne pas sortir, pourtant.
Tous jouissent, tu passes; rien ne bruisse sur la promenade lasse. »