Chronique

Les Papillons et les porte-Containers

Par Sven Larsonn (www.sauvesparlekong.com)

 

Près Murray house

Des portes en bière couchent,

Les Papillons et les porte-Containers.

Les bouches affables et les peut-être hier, les gosses promenade et les belles Françaises à lunettes qui rient, qui brillent, qui rient d’être belles,

Et je suis bête.

Stanley je voudrais t’assassiner tant mon espérance est violente,

tant ses seins dorés de pluie mentent au soleil,

comme tout est brisé et comme tout est pareil.

Je plongerai un jour

dans l’irisée

des vagues lointaines

pour échapper aux cerisaies

des blagues souveraines.

Monolithe de grave posé sur la lave bleue,

Murray House te fascine de ses biais,

tu ne vis que pour eux, marelles majorelles,

des pastels sombres, ses arcanes noires et pourtant tout brille,

l’horizon, la mer des porte-containers, les papillons,

ta vie,

rayons,

brillons.