L’alliance des caraïbes et du pacifique

Arrivé de Londres à Hong-Kong en 2010 pour ouvrir le Boudoir (alors propriété du Groupe Pastis), Max Traverse est un vétéran de la scène des barmen avec plus de 20 ans d’expérience. Les cocktails n’ont plus de secret pour lui.
Une fois sa mission terminée au Boudoir, en 2012, le Français ouvre son premier bar, le « Honi Honi Tiki Cocktail lounge » à Central, ouvert en aout 2012, l’établissement devient très vite un lieu incontournable des soirées hongkongaises. Dès 2015, Max décide de s’agrandir et ouvre, à Wanchai, le « Mahalo Tiki Bar » et quelques années plus tard, le « Maka Hiki Lounge », à Tai Hang. 

Par Catya Martin 

Entre temps, il accumule les prix se classant dans le top 10 mondial des bars Tiki 2016 et 2017. Le Honi Honi Tiki Cocktail lounge entre dans le Top 100 des meilleurs bars au monde en 2015  et le top 50 des meilleurs bars d’Asie en 2015, 2016 et 2017. Le Mahalo fait lui son entrée au top 50 des meilleurs bars d’Asie en 2016. Le Mahalo fait lui son entrée au top 50 des meilleurs bars d’Asie en 2016.

Spécialiste du rhum, le magicien des cocktails ne s’arrête pas là et lance un festival du rhum à Hong-Kong en 2013. Les amateurs de renommée mondiale et les ambassadeurs des plus grandes marques répondent présents et plusieurs éditions vont se succéder avec succès, jusqu’en 2016. L’expérience du boudoir reste importante pour Max, « Au boudoir j’ai essayé de donner une ambiance « londonienne » avec notamment les cocktails les plus connus. C’était un succès » explique-t-il, ajoutant, 

« J’étais heureux de retourner derrière le bar, cela faisait 4 ou 5 ans que je ne l’avais plus fait ». Le Mahalo Tiki Bar ferme ses portes et Max se re-concentre sur le Honi Honi Tiki Cocktail lounge mais très vite les manifestations arrivent, suivies par la pandémie. Les mesures liées à la crise sanitaire, avec les fermetures successives des bars, auront eu raison de son établissement et il est contraint de mettre la clé sous la porte. 

« J’ai décidé de me battre, j’ai fait le point avec mon équipe pour que cette fermeture se fasse correctement. J’ai payé tous les employés et les fournisseurs ». 

Décidé à ne pas baisser les bras, il tombe sous le charme de l’établissement de Tai Hang, à Causeway Bay, un véritable coup de cœur. 

Quelques mois plus tard, le Maka Hiki Lounge ouvrira ses portes, mi décembre, juste avant l’ar-rivée d’une autre vague de restrictions pour les bars et restaurants. Max refuse de se laisser abattre, « Quand on a tenu aussi longtemps, c’est dur d’arrêter. Une fois encore je me suis battu », indique-t-il. Aujourd’hui, l’établissement est toujours là, bien ancré dans le paysage du quartier. Max décide de proposer un grand nombre de nouveautés pour les clients. S’enchainent des « night brunch » en plus du brunch du week-end, la modification du menu pour le déjeuner avec l’ajout de plats et le tout avec des prix attractifs. 

Avec toujours la notion de partage qui reste au cœur de son offre, Max propose à la carte des plats pour 2 à 4 personnes. 

Le brunch habituel des samedis et dimanches midi, propose deux ses- sions de « free flow » de 2h30. 

« En semaine, nous restons à des menus à moins de 200 dollars le midi avec l’entrée, le plat et le dessert », indique le restaurateur. Même si au premier coup d’œil, c’est la Polynésie qui semble être au cœur du Maka Hiki, Max a voulu aller plus loin. « Notre concept est autour des Tropiques, du Pacifique et des Caraïbes », tient-il à préciser. 

« On y retrouve autant la Polynésie que la Thaïlande, Bali ou encore l’Océan indien », ajoute l’entrepreneur. 

Autre nouveauté, chaque premier mercredi du mois, l’établissement vous invite au « Maka Hiki Wine Not Wednesday » pour une dégustation d’huitres et de vin s toujours à des prix accessibles à tous. 

Pour en savoir plus : 

https://maka-hiki.com/
2/F, Little Tai Hang
The Corner House
98 Tung Lo Wan Road, Tai Hang