Investir en France : un conseil humanisé et à la carte
Décider de tout quitter, son pays la France et son travail où tout allait pour le mieux, pour tenter une réelle expérience à l’international. C’est le pari que s’est lancéé Céline Vidal. Deux destinations envisagées, Hong-Kong et le Canada. L’ancienne colonie britannique a gagné et c’est donc en Asie qu’elle a décidé de poser sa valise, c’était il y a neuf ans.
Par Catya Martin
Après sept années à travailler dans la gestion des exports pour une société française, où elle avait la charge de neuf pays de la zone, Céline Vidal décide de créer sa propre société et se lance dans un secteur totalement différent, l’immobilier. “J’ai toujours eu l’envie de monter ma propre société et le secteur de l’immobilier m’intéresse depuis longtemps”, explique t-elle. Hong-Kong est cosmopolite, tout semble possible.
Le choix de ce secteur était d’abord lié à un projet personnel de Céline et son mari qui souhaitaient investir en France, même si Céline était attirée par l’immobilier. .
Ne trouvant pas les conseils correspondant à leurs besoins, l’idée de créer ce service à Hong-Kong, pour la communauté française installée ici, apparait à Céline comme naturel. “A l’époque, Il n’y avait pas beaucoup d’acteurs francophones et peu d’accompagnements pour ce genre de projet”, précise la jeune entrepreneur.
Elle repart en France où elle rencontre Christophe Capelli, PDG du groupe familial lyonnais du même nom, un des plus important groupe spécialisé dans l’aménagement immobilier français. Ce dernier cherchait à créer une structure à l’étranger et, de là, l’aventure a commencé. “Christophe Capeli avait constaté que beaucoup de Français vivant à l’étranger cherchaient à investir dans l’immobilier en France. Nous avons beaucoup échangé sur son métier, son industrie ou encore sa vision de l’immobilier en France”.
C’est donc convaincue et formée que Céline revient à Hong-Kong et fonde il y a deux ans, Patrimolink, une société de conseil en investissement immobilier en France.
Le groupe Capelli lui donne un mandat pour le représenter à Hong-Kong. “Six mois plus tard, j’ai élargi l’offre à d’autres représentations afin d’avoir une gamme plus complète et plus élargie sur le territoire national”, indique-t-elle. “ Pour élargir ma gamme, j’ai rencontré beaucoup de monde de ce milieu gardant l’idée de ne surtout pas m’éparpiller et de ne continuer à proposer que de l’immobilier, l’analyse du secteur nécessitant de m’y consacrer à temps plein.”, tient-elle à préciser.
Pour Céline, le conseil en investissement immobilier va bien au-delà de la simple transaction liée à l’achat d’un appartement ou d’une maison. “Je travaille avec mes clients sur la façon de gérer ce bien ensuite. Location nue, meublée, donation ou autre, l’offre est très large”, souligne-t-elle. “C’est important d’avoir en tête que ce genre d’investissement sert avant tout à capitaliser aujourd’hui pour prévoir demain”.
Ses clients sont l’acheteur nouveau qui va investir pour la première fois ou celui qui possède déjà un capital immobilier et souhaite l’élargir pour préparer un retour en France à court ou à long terme. “Ce genre de contrat m’amène à beaucoup travailler les questions de fiscalité, surtout si à terme cela doit aboutir à une transmission ou une cession”, ajoute Céline Vidal. “Les problématiques sont vraiment différentes en fonction des besoins du client et il faut pour y répondre être à même de fournir l’ensemble des informations, du début de la chaîne jusqu’à la finalisation”.
Ce que propose la jeune Française reste du sur-mesure avec une volonté réelle d’accompagner le client et pas juste de finaliser la transaction. Sa mission est aussi d’affiner les besoins jusqu’à l’acquisition en passant par le financement pouvant ainsi proposer les produits les mieux adaptés à la demande, puis une fois la transaction faite, réfléchir à l’ameublement si besoin est. “Je pense qu’aujourd’hui nous sommes très peu à fonctionner de cette façon”, précise-t-elle.
“L’immobilier permet à des jeunes de commencer à investir avec un petit projet relativement léger. Aujourd’hui ces mêmes personnes vont dépenser beaucoup d’argent au quotidien avec le rythme de vie que l’on a à Hong-Kong, je propose d’en consacrer une petite partie qui ne va pas nous faire boîter au quotidien mais permettre au contraire de préparer l’avenir”.
Pour Patrimolink, le sur-mesure consiste à prendre le temps avec son client afin de bien connaître ses objectifs mais aussi le type réel d’investissement qu’il veut et peut faire. “Lors de nos entretiens, nous connaissons mieux les besoins et donc pouvons sélectionner le ou les produits correspondant vraiment à leurs objectifs, sans perte de temps. En plus de définir un objectif, nous sommes aussi là pour expliquer, analyser, conseiller et proposer”, ajoute la jeune Française.
“ En proposant un bon investissement, riche en conseils et informations et que tout se passe bien, je tisse un véritable lien avec nos clients avec qui nous continuons à travailler sur d’autres projets. Notre but est de pérenniser ce lien et non juste de faire une transaction et disparaître”, signale Céline.
L’objectif de Patrimolink est avant tout d’être le référent sur les problématiques immobilières et pas uniquement une chambre d’enregistrement. Cette définition rejoint le choix du nom, Patrimolink. “Je voulais combiner la notion de patrimoine (patrimo) avec celle du lien (link), à travers le conseil et l’accompagnement offerte par nos services”, explique Céline Vidal. Un lien qui gomme la distance pour se créer un patrimoine en France.