Devialet : une révolution 100% made in France
Startup française la plus primée au monde avec 62 récompenses et 107 brevets, pour l’excellence et l’innovation, Devialet veut révolutionner le traitement du son.
Fondée à Paris en 2007 par Pierre-Emmanuel Calmel, ingénieur, Quentin Sannié, entrepreneur, et Emmanuel Nardin, designer, la startup est aujourd’hui leader international des amplificateurs de haut niveau. La société compte aujourd’hui 230 salariés et un chiffre d’affaires qui double chaque année, boostée notamment avec l’arrivée de leur enceinte sans fil connectée, Phantom, de quoi satisfaire ses dirigeants.
Par Catya Martin
Le 28 novembre dernier ce sont 100 millions d’euros que ce spécialiste du son annonçait avoir levé auprès d’investisseurs industriels et financiers internationaux, sous le lead de Ginko Ventures. Bernard Arnault (PDG de LVMH), Jean-Antoine Granjon (vente-privée.com), Xavier Niel (fondateur de Free) ou encore Marc Simoncini (fondateur de Meetic) figurent parmi les investisseurs historiques de Devialet.
Cette nouvelle levée de fonds va permettre de déployer les technologies de la marque dans les secteurs de l’automobile, de la télévision et des objets connectés mais aussi de poursuivre les investissements dans la recherche et le développement ou encore faire découvrir au plus grand nombre la puissance émotionnelle du son Devialet, avec Phantom, en s’appuyant sur les communautés musique et Tech sur les cinq continents.
Pour Quentin Sanie, co-fondateur et directeur général de Devialet, «cette levée de fonds marque une nouvelle étape de notre incroyable développement vers une entreprise technologique globale, leader de son industrie. Nous voulons devenir l’exemple de la technologie au service de l’émotion dans le monde entier. Nous sommes fiers et heureux d’accueillir de nouveaux investisseurs qui sont principalement des entrepreneurs eux-mêmes. Ces nouveaux fonds vont nous permettre d’accélérer nos développements, mais au-delà, nous allons nous appuyer sur leurs ressources pour augmenter notre zone d’influence, notamment en Asie et aux Etats-Unis. Nous avons d’ores et déjà engagé des projets communs extrêmement prometteurs. Je tiens à remercier de tout cœur ceux qui nous ont fait confiance depuis près de dix ans, en particulier notre équipe extraordinaire, nos actionnaires, nos fournisseurs et partenaires industriels. ».
« Ce que nous proposons est une novation majeure qui permet pour la première fois d’amplifier du son sans créer de distorsion et de bruit », explique Quentin Sannié, de passage à Hong-Kong.
Passionné, le co-fondateur réalise avec Devialet « un rêve de gosse ». « Emmanuel Nardin, le designer est mon cousin germain. Nous avions un rêve depuis très jeunes qui était de créer une société dans l’audiovisuel. Il m’a parlé de sa rencontre avec un jeune ingénieur de talent, c’était Pierre-Emmanuel Calmel. Nous nous sommes vus, j’ai immédiatement été captivé et tout s’est très vite enclenché. », raconte Quentin Sannié.
Leur public est aujourd’hui composé de passionnés de musique, de Tech et de design. « L’alliance de la technologie et du design est importante. Rendre la technologie invisible d’une certaine façon, pour arriver à ce résultat esthétique.», précise Quentin Sannié.
Distribué chez Lane Crawford ou encore référencé dans les magasins « Apple » avec qui la marque a un accord, Devialet ne cache pas ses ambitions d’ouvrir des boutiques dans la région notamment à Hong-Kong ou encore à Singapour, dans les mois qui viennent.
Pourquoi Devialet ?
Le nom fait référence à Guillaume Vialet, compagnon de Diderot, qui participa à l’écriture de certains articles de l’Encyclopédie française. Un clin d’œil à la philosophie des Lumières, inspiration de la marque française. « L’ami de Diderot, la vision des Lumières. Pour nous c’était une évidence. Diderot représente la société qui élève », indique Quentin Sannié. « Le progrès scientifique rend l’homme encore meilleur, c’est notre vision, ce nom est une sorte d’appel à l’Universel ».
Pour plus d’informations visitez : devialet.com
