CARE CONSULTING : allier performance et bien-être au travail
Dans le monde actuel de plus en plus stressant, le mal-être au travail coûte cher aux entreprises en termes de turnover et de désengagement du personnel. Un management bienveillant permet au contraire de capitaliser sur les forces, de créer de la motivation et de faire grandir les équipes. Care Consulting, créé en avril 2015, propose d’aider managers et individuels à se sentir bien au travail et au quotidien. Parmi leurs clients, on trouve de grands noms du secteur du luxe (Devialet, Cartier, Van Cleef, Hermes, LVMH Fashion…), mais aussi bien d’autres secteurs (Darty, Lactalis, Sopexa, Chambres de commerce, …) . Rencontre avec Valérie Hotton et Frédérique Blanchard.
Propos recueillis par Delphine Kahn
Trait d’Union : Bonjour Frédérique et Valérie, comment définiriez-vous Care Consulting en quelques mots ?
Valérie Hotton et Frédérique Blanchard : Care Consulting est une entreprise consacrée au développement personnel, qui a pour ambition d’aider les sociétés à améliorer leurs résultats en alliant performance et bien-être.
Nous proposons des formations en management et d’autres plus spécifiques comme la gestion du stress, du changement ou du temps. Nous proposons également des formules « Lunch & Learn » avec des sujets plus légers comme la culture française ou la créativité. Nous accompagnons aussi les salariés en individuel avec le coaching.
Nous offrons après chaque formation management, une heure de coaching à chacun. C‘est un petit plus, très apprécié par nos clients. Conscientes du souhait de chaque salarié de pouvoir bénéficier d’une aide extérieure neutre nous venons de développer le « Care consulting desk » : une formule où chaque employé peut venir se faire accompagner de manière confidentielle sur un sujet ponctuel qui l’empêche d’être performant, en s’inscrivant pour 1h sur l’un des créneaux proposés par l’entreprise chaque semaine.
Quel a été votre parcours professionnel avant de devenir coach ?
Frédérique : J’ai eu une carrière marketing dans diverses grandes entreprises comme Renault au Portugal, Nestlé en France, puis L’Oréal à Singapour et à Tokyo. J’ai eu la chance de découvrir à chaque fois de nouveaux produits, nouveaux marchés, nouvelles cultures. Chaque adaptation était source d’enrichissement, avec sa part de challenge bien sûr.
Valérie : Avant d’arriver à Hong-Kong, j’ai travaillé pendant 25 ans dans l’agroalimentaire, chez Danone (Biscuits Lu) puis Mondelez Int. (Toblerone, Suchard, Carte noire…). J’ai occupé des fonctions marketing pendant sept ans pour ensuite être responsable de la négociation et du category management France et international pour Carrefour. Dans mon dernier emploi, j’encadrais une force de vente de plus de 100 personnes.
Pourquoi avoir décidé d’être coach ?
Frédérique : J’ai toujours été passionnée par les relations humaines. Avoir vécu 33 ans à l’étranger, dont plus de 20 ans en Asie, a sûrement renforcé cette passion, et m’a également permis de prendre conscience de la dimension commune de nos difficultés individuelles, quels que soient l’âge, l’origine, la culture. Aider une personne à trouver les ressources en elle-même pour surmonter ses obstacles est pour moi le plus beau cadeau. Le coaching est par ailleurs une approche qui donne des résultats rapidement, en quelques séances seulement, et cette efficacité me correspond.
Valérie : En tant que manager d’équipe, j’ai toujours tenté de donner de la vision, d’accompagner mes équipes dans le quotidien mais la posture que je préférais était celle du coach. Celui qui aide ses équipes à grandir, à se dépasser. Très attirée par la relation aux autres, toujours désireuse d’aider, cette formation est venue comme une évidence et une suite logique dans mon parcours. C’est un métier très épanouissant car on voit les personnes évoluer, changer vers quelque chose de positif.
Quelle formation avez-vous suivie pour exercer ce nouveau métier ?
Nous avons toutes les deux suivi la même formation à Hong-Kong, en anglais, chez Transcend International. C’est une formation reconnue par ICF (International Coach Federation) et l’équipe à Hong-Kong est extrêmement sérieuse et à cheval en particulier sur l’éthique. Le réseau des alumni permet de continuer à nous enrichir également auprès d’autres coachs qui ont des profils et nationalités diverses.
Vous êtes toutes les deux certifiées D.I.S.C., pouvez-vous nous en dire plus sur cette méthode ?
Le D.I.S.C est un outil qui permet de mieux comprendre nos relations aux autres en entreprise. L’acronyme reprend quatre dominantes de comportements : domination, influence, stabilité et conformité. Il n’y a pas de bon ou de mauvais profil. L’objectif n’est pas de modifier son profil mais au contraire de mieux le connaître afin de savoir gérer parfois certaines situations délicates. C’est un outil suffisamment précis mais qui reste facile à mettre en pratique aussi bien pour deux personnes que pour 30. Nous envoyons un questionnaire en ligne à chaque collaborateur et ensuite, de façon très ludique, nous découvrons les différents profils avant de remettre à chacun un rapport de 20 pages très personnalisées. C’est également un excellent outil dans le cadre d’un coaching individuel, il permet de voir plus clair très rapidement.
La concurrence est forte à Hong-Kong, de plus en plus de personnes s’installent à leur compte en tant que coach. Quelles sont vos spécificités par rapport aux autres ?
Effectivement, la concurrence est rude et c’est une chance. En effet, nous sommes tous uniques et avons tous une manière personnelle d’aborder le coaching. Cela laisse un plus grand choix à nos clients car la relation est clé. Notre différence vient de notre vécu personnel, de notre expérience professionnelle dans de grands groupes très formateurs et enfin de nos deux casquettes training et coaching.
Quelle est votre clientèle, plutôt des femmes, des hommes, des jeunes, des managers en entreprises ?
Certains clients sont managers, d’autres en recherche de travail. Le plus important est que le courant passe. Nous proposons toujours une première rencontre gratuite qui permet, de manière confidentielle, de discuter des attentes, expliquer comment le coaching fonctionne, et surtout se connaître. La personne peut nous voir chacune notre tour et nous fait tout simplement part de sa préférence après les deux rendez-vous. Il n’y a évidemment aucune obligation de continuer après le 1er contact.
Avez-vous un conseil à donner aux entrepreneurs qui souhaitent monter leur boîte à Hong-Kong ?
Nous pensons vraiment que Hong-Kong est un endroit merveilleux pour se lancer. Ici, il n’y a pas de jugement ou de peur de l’échec. On essaie et on voit. Si cela fonctionne c’est parfait, sinon, on ajuste ou propose autre chose.
Quelle est votre devise ou citation préférée ?
“Strength lies in differences”
Plus d’informations :
https://www.care-consulting.net