Au « C’est-la-Vie-Vert », Cinq heures du soir.
Par Sven Larsonn (www.sauvesparlekong.com)
Les jambes croisées,
Lèvres en suspens
« thank you » supposés.
Plis d’âme
Beyond degrés,
One more
sous grammes,
Please,
Anyway,
Quidam,
Another one…
Rieuses,
Elles cuivrent leurs « aoueures »
Impies et joyeuses,
Prévenant minuit lasse,
Piteuse.
Fallait-il « Calorifuge »
Que tu résolves nos songes
Dans d’infinies froidures ?
En toi tout « éventraille », abrège,
tout gruge. Tes éventails agrègent
Toutes froideurs qui durent.
Ton monde est un mensonge
Où l’on t’a programmée,
Pour que tout gronde et ronge.
« By the way », pis en rien
Que tes nuits d’un été
N’expirent en rien, rien
shakespearienne,
songe.
Elle quitte l’assemblée reine,
Où,
tout en elle cerclée
Tout « spin-around » crève
Dans un rire archivé,
Où tous les vauriens las
Espèrent au pire vautrer,
Où toute crasse ruine
D’être au mieux envoûté.
Si tour en argent brise,
Si tout en bronze plaît
Elle peindrait des statues
Qui rouges et vierges siéent
Aux révoltes intimes,
Qui saignent aux berges les plaies
Des vaines pantomimes.
“Milluminations”
Ces phrases d’affront, des filles
Pour qui l’amour
N’aurait pas du commettre
Les forfaits invoulus
Des embrassades miettes
Et du coït maître.
Concède, Cesse, cède donc
Que nos vies amoureuses
Si pleines de trop plein,
Ne pourraient mieux s’écrire
Qu’en souvenir de ton sein,
Ne pourraient mieux médire
Qu’en souvenir de mes reins.
Collages de Antoine Rameau
French May: « VOYAGES »
du 3 au 13 mai,
KARIN WEBER GALLERY,
20 Aberdeen st, Central
Vernissage le 3 mai à partir de 18h